Pour une sexualité épanouie
Il est tout à fait normal, dans un couple, de connaître de temps en temps des incidents d'ordre sexuel (une panne, une baisse du désir...). Cependant, si ces incidents ont tendance à durer ou deviennent récurrents ou systématiques, on peut s'interroger sur sa sexualité.
Le premier conseil que je peux vous donner est de communiquer dans votre couple. Parler de ses attentes, des caresses qui procurent du plaisir - ou qui n'en procurent aucun - aident indéniablement à avancer vers une sexualité plus épanouie.
Dans beaucoup de familles, encore aujourd'hui, la sexualité est empreinte de tabou. On n'en parle ni à la maison ni même dans le couple et on s'attend malgré tout à ce que cela soit inné ou que la/le partenaire devine nos attentes sans le lui avoir demandé.
Le tabou est tellement ancré qu'il est très fréquent de garder ses problèmes pour soi (on estime à seulement 25% des hommes qui ont des problèmes qui vont consulter). Ce faisant, on peut rester des années sans en parler alors que ces problèmes pourraient être résolus rapidement.
En outre, la pornographie étant aujourd'hui l'une des seules éducations sexuelles à l'égard des jeunes (et des moins jeunes), les idées erronées qu'elle véhicule peuvent se révéler dramatiques pour la mise en place d'une sexualité saine.
Des problèmes de couple non résolus, le stress, la dépression, l'anxiété produisent des hormones tels que l'adrénaline ou le cortisol qui, à plus ou moins long terme, nuisent à l'équilibre biochimique du corps et au désir sexuel.
Ces quelques exemples, ajoutés à la consommation excessive de tabac, d'alcool, de drogues (le cannabis est très nocif à la libido, il semblerait qu'il puisse même induire un atrophie du pénis à long terme), la prise de médicaments ou encore des traumatismes passés, peuvent avoir des répercussions sur notre vie sexuelle, instaurer de l'anxiété et nuire à long terme à nos relations et à l'estime de soi.
Troubles de l'érection, éjaculation précoce, chez l'homme, baisse de la libido (chez l'homme comme chez la femme), dysfonction orgasmique, douleurs génito-pelviennes chez la femme en sont les symptômes les plus fréquents.
Comment la Kinésiologie peut-elle aider?
Notre corps est ainsi fait que si une situation se reproduit souvent, les connections neuronales vont se renforcer à chaque répétition.
Sortir de nos schémas habituels, retrouver le choix, retrouver un comportement adéquat à une situation bloquée est l'un des enjeux de la kinésiologie.
Même si cela est difficile à croire, quelques séances (toujours espacées de 3 à 5 semaines) peuvent s'avérer suffisantes pour faire de ce problème un souvenir (ni bon ni mauvais). Mais la plupart du temps, on oublie totalement cette période très rapidement.
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